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04/10/21, par Jennifer Beneyton

Nouvelle publication iMIND dans Molecular Psychiatry

Présentation

L’amélioration de la qualité de vie des personnes avec des troubles du neurodéveloppement reste au coeur des préoccupations de l’hôpital du Vinatier, de l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod et du Centre d’Excellence iMIND. Pour ce faire, il est urgent d’améliorer la démarche diagnostique, le repérage précoce et la compréhension des mécanismes biologiques impliqués. Une équipe de chercheurs·es Vinatier/iMIND, sous l’impulsion de la Professeure Caroline Demily, explore une piste prometteuse dans ce domaine en se concentrant sur les interactions entre le corps et le cerveau. En effet, la recherche sur les troubles du neurodéveloppement dont l’autisme se concentre largement sur le cerveau. Or, comme le cerveau interagit de façon continue avec le reste du corps, l’étude des interactions entre le cerveau et d’autres organes, comme les intestins et la peau, semble particulièrement intéressante. Cette hypothèse de recherche, acceptée dans la revue universitaire internationale Molecular Psychiatry appartenant au prestigieux groupe d’édition Nature Publishing, examine le potentiel de l’imagerie cellulaire en 3D par microscopie à feuilles de lumière pour étudier la biologie du développement et la connectivité le cerveau et d’autres organes périphériques, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour une prise en charge davantage personnalisée.

Publication

Soumier A, Lio G, Demily C (2024) Current and future applications of light-sheet imaging for identifying molecular and developmental processes in autism spectrum disorders, Molecular Psychiatry.

Lien vers l’article : https://www.nature.com/articles/s41380-024-02487-8

 

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Nouvelle recherche : Differential fate between oxytocin and vasopressin cells in the developing mouse brain

Eclairer notre compréhension de l’autisme avec la transparisation et l’imagerie cellulaire en 3 dimensions.

Nouvelles recherches !

Une équipe de recherche hybride Vinatier/ISC Marc Jeannerod (Amélie Soumier, Marie Habart, Guillaume Lio, Caroline Demily & Angela Sirigu) au sein d’iMIND, a trouvé que les neurones qui fabriquent l’ocytocine, contre toute attente, continuent de se développer après la naissance. L’ocytocine, dite ‘l’hormone de l’amour’, est importante dans la création du lien social, et présente un potentiel thérapeutique pour les personnes sur le spectre de l’autisme. Par contre, ce phénomène de développement post-natal ne touche pas les neurones de la Vasopressine, qui sont très proches en terme de fonction et de structure. Ils pensent donc qu’il existe plusieurs réseaux de l’ocytocine qui pourraient être impliqués différemment dans le développement des troubles sociaux notamment. Il existerait un réseau « inné » qui est présent à la naissance, et un réseau qui se développe après la naissance, dit « adaptatif », qui pourrait dépendre de nos expériences sociales. Cette découverte va nous permettre à terme d’accélérer la recherche thérapeutique, et de pouvoir tester plus rapidement l’efficacité de différents médicaments.

Microscope
L’équipe utilise une technique innovante d’imagerie cellulaire en 3 dimensions, pour regarder l’organisation des neurones dans le cerveau.