Une RCP dédiée aux troubles du sommeil chez les patients TND
Les troubles du sommeil représentent une problématique fréquente chez les patients atteints de troubles neurodéveloppementaux (TND), tant chez les enfants que chez les adultes. Pourtant, les médecins se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes lorsqu’il s’agit de prescrire des traitements adaptés. Pour répondre à ce besoin, une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) nationale dédiée à cette thématique a été mise en place.
Un accompagnement structuré pour des cas complexes
Cette RCP a pour objectif d’aider les médecins dans leurs prescriptions en offrant un cadre de discussion et d’échange autour des cas complexes. Hébergée sur la plateforme sécurisée ROFIM, elle se tient tous les trois mois, le deuxième lundi du mois, et permet d’aborder entre trois et quatre cas cliniques par session.
Les prochaines dates
- Lundi 13 janvier 2025, de 18h à 20h
- Lundi 14 avril 2025, de 18h à 20h
- Lundi en juillet 2025 (date à confirmer), de 18h à 20h
- Lundi 13 octobre 2025, de 18h à 20h
Comment participer ?
La RCP est réservée exclusivement aux médecins. Pour y participer, il est nécessaire de :
- Créer un compte sur ROFIM ou se connecter via Pro Santé Connect
- Remplir une fiche d’inscription pour détailler le cas clinique que vous souhaitez présenter.
Des recommandations concrètes pour la pratique
Chaque session donne lieu à des recommandations spécifiques concernant les cas discutés. Ces préconisations sont ajoutées à une fiche de suivi, et un rapport RCP au format PDF est généré. Ce document peut être directement intégré au dossier du patient, offrant ainsi un support structuré au médecin traitant.
Conférence "Sérendipité et balle magique" par le Professeur Emmanuel FLAMAND-ROZE
La balle magique dessine le chemin suivi par les médecins-chercheurs : observation du monde, hypothèse, expériences … et découverte des remèdes. C’est souvent une utopie, une direction qui peut guider la quête du médecin-chercheur et enchanter son désir de trouver de nouveaux remèdes. Est-il cependant possible de la croiser par hasard dans un mouvement incertain de neurofantaisie ?
La sérendipité est-elle justement une version aléatoire de ce mouvement, un trait de poésie, la clochette d’une fée, la marque d’une intuition d’un esprit averti, ou encore une disposition d’esprit du médecin-chercheur ? quelle pourrait être la vertu de l’échec dans la rencontre de la sérendipité et de la balle magique ?
À partir d’anecdotes personnelles et de morceaux choisis, Emmanuel FLAMAND-ROZE (neurologue et chercheur) pose une lumière tendre ou critique sur le hasard de la découverte d’un traitement miraculeux pour les maladies orphelines du mouvement.
Biographie
Emmanuel FLAMAND-ROZE, M.D., Ph.D., est professeur de neurologie à Sorbonne Université à Paris et neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Dans cet hôpital, il a développé un programme de soin de transition pour les adolescents et jeunes adultes avec des maladies neurologiques chroniques et a ensuite dirigé un consortium international pour l’élaboration de recommandations pour la transition dans le domaine des maladies du mouvement.
Il dirige une équipe de recherche à l’Institut du cerveau à Paris qui travaille sur les confins entre les troubles du mouvement et les troubles psychiatriques. Cette équipe a une dynamique translationnelle intégrant le travail sur des modèles cellulaires et animaux et des approches de recherche multimodale en physiopathologie humaine, pour aller vers la thérapeutique expérimentale.
Il a publié 335 articles, principalement sur la thématique des maladies du mouvement.
Enfin, il a beaucoup de goût pour l’enseignement et a développé un programme d’apprentissage de la neurologie à bas coût « The move », qui est largement utilisé dans de nombreuses universités dans le monde et dont l’efficacité a été largement démontrée.
Il est également le co-auteur d’un podcast sur le thème des humanités médicales qui est salué par le public et la critique, et dont l’efficacité pédagogique a également pu être démontrée (https://lesermentdaugusta.com). Il est depuis 3 ans le « chair » de la section pédiatrique de l’ « International Movement Disorders Society » et a co-créé un « virtual monthly videoround » afin de rendre accessible partout dans le monde l’enseignement de la connaissance autour des mouvements anormaux pédiatriques.
Informations pratiques
Date : jeudi 31 octobre 2024 de 15h30 à 17h00
Lieu : Amphithéâtre, bâtiment 416, 2e étage, Campus Hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69678 Bron
Conférence tout public
Participation gratuite sur inscription : yamina.lagha[at]ch-le-vinatier[dot]fr
8e colloque international sur le TDAH
Le 8e Colloque International en Langue Française sur le TDAH a réuni des professionnels et professionnelles de pays francophones de différentes spécialités pour explorer les différentes dimensions de ce trouble de l’enfance à l’adulte, allant de la génétique, la neurobiologie aux facteurs psychologiques, familiaux et sociétaux.
Le Trouble Déficit d’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) représente un enjeu majeur pour la santé publique en raison de sa prévalence élevée et de son impact de plus en plus important sur la qualité de vie des personnes concernées et de leur entourage.
Résumés des conférences
Des synthèses des conférences suivies durant l’événement ont été produites par iMIND.
Retrouvez les résumés ci-dessous (nous ajoutons également des liens vers les résumés de Stephanie Booth qui nous a donné son accord) :
- Le TDAH au-delà des frontières : états des lieux en France, Suisse romande, Belgique, États-Unis, Allemagne, Tunisie, Canada →
- Les traitements personnalisés du TDAH →
- Le TDAH au féminin : quoi de neuf pour les filles et les femmes ? →
[Photos des diapositives et autre résumé réalisé par Stephanie Booth] - Régulation des émotions dans le TDAH : diagnostics différentiels avec les troubles de la personnalités et les troubles de l’humeur →
- Amélioration du contrôle impulsif chez les adolescents avec un TDAH ayant suivi une thérapie cognitive et comportementale →
- L’hyperfocalisation dans le TDAH chez des adolescents et des adultes →
- Le TDAH et le trouble bipolaire →
- Les troubles des conduites alimentaires restrictifs dans le TDAH chez l’enfant →
- Les traitements médicamenteux : situations actuelles et perspectives →
[Photos des diapositives et autre résumé réalisé par Stephanie Booth] - La DIVA-5, comment l’utiliser pour poser un diagnostic de TDAH →
[Photos des diapositives et autre résumé réalisé par Stephanie Booth] - Mentalisation et TDAH →
[Photos des diapositives et autre résumé réalisé par Stephanie Booth] - Perspectives croisées sur la proximité et l’hétérogénéité du TDAH et du TSA, pour une prise en charge adaptée →
Retrouvez ci-dessous les résumés de Stéphanie Booth (qui nous a donné son accord), des conférences auxquelles nous n’avons pas pu assister :
- [TDAH au féminin: troubles liés aux périodes prémenstruelles et périménopausales]
- [TDAH à travers le prisme de l’axe intestin-cerveau]
- [Enjeux du TDAH chez les jeunes adultes: de la clinique à la recherche]
- [TDAH : inattention, anxiété et insomnie]
- [Trouble du jeu vidéo et TDAH, enjeux cliniques et de santé publique]
Edit 13 octobre 2024 : retrouvez aussi les résumés de Mickaël Nardi (qui nous a donné son accord), notamment sur le TDAH et trouble de la personnalité narcissique (TPN) :
Informations supplémentaires
Date : 26 au 27 septembre 2024
Lieu : CICG – Centre International de Conférences Genève, rue de Varembé 17 – 1202 Genève
Site de l’événement : www.tdah2024.org
Étude sur l’identité de genre dans l’autisme : appel à participation
Introduction
Une étude sur l’identité de genre chez les personnes présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) est lancée à l’automne 2024, sous la direction de Guilhem BONAZZI, psychiatre, et Élodie PEYROUX, neuropsychologue, du pôle hospitalo-universitaire ADIS (Autisme, neuroDéveloppement et Inclusion Sociale) du Vinatier – Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole.
Cette étude a pour objectif d’accompagner au mieux les personnes autistes par rapport à cette question et de créer des ressources pour les professionnel·les accompagnant les personnes diverses de genre et les personnes autistes.
Critères d’inclusion
- Diagnostic de Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), validé par une équipe pluridisciplinaire ou un·e professionnel·le compétent·e
- Âge compris entre 18 et 60 ans, sans mesure de protection
- Sujet francophone maîtrisant la langue française (lue et parlée)
- Sujet affilié au régime de la Sécurité Sociale
- Pas de Trouble du Développement Intellectuel ou de trouble de la communication orale entravant la participation à l’étude
But de l’étude
Dans la littérature internationale, il apparait que les personnes concernées par un Trouble du Spectre de l’Autisme ont plus tendance que la population générale à avoir des intérêts, une apparence, un groupe d’amis, etc., en dehors des stéréotypes de genre habituels (Moore et al., 2022 ; Brunissen et al., 2021 ; Cooper et al., 2018 ; Cridland et al., 2014).
Le but de l’étude est de mieux comprendre le développement et la perception de l’identité de genre chez les personnes présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme, pour les accompagner au mieux sur cette thématique.
Forme et durée de l’étude
La participation à cette étude se fera sous la forme d’un entretien individuel semi-dirigé, c’est-à-dire réalisé avec un guide d’entretien composé de questions préparées à l’avance, ce qui permettra de recueillir au mieux l’expérience des personnes.
Chaque entretien, d’une durée approximative d’une heure, permettra des échanges libres, avec la possibilité de faire des pauses si nécessaire. Le ou la participante sera seul·e avec la personne qui mènera l’entretien. L’entretien sera enregistré à l’aide d’un appareil d’enregistrement audio. Des notes seront prises lors de l’entretien puis l’enregistrement sera entièrement retranscrit.
Les témoignages seront anonymisés.
Informations pratiques
- Rémunération : 20 €/personne
- Lieu : Campus Hospitalier Le Vinatier 95 boulevard Pinel, Bron
- Date de début : 11 juillet 2024
- Télécharger l’appel à participation au format PDF : Appel_à_participation_Etude_genre_TSA
Comment participer ?
Les personnes intéressées par la participation à cette étude, et remplissant les critères, sont invitées à contacter :
- guilhem.bonazzi(at)ch-le-vinatier(dot)fr
- elodie.peyroux(at)ch-le-vinatier(dot)fr
Le Zibou Lab
Qu’est-ce que c’est ?
Le Zibou Lab sera un tiers lieu au service de l’inclusion, un lieu social, chaleureux et convivial où toutes et tous seront les bienvenus. Il regroupera 3 activités : un café, une boutique handi-responsable et une galerie d’art spontanée. Des personnes porteuses de troubles du neurodéveloppement seront recrutées et accompagnées, avec des conditions de travail adaptées. Il ouvrira ses portes en septembre 2024 à La Confluence.
Des évènements conviviaux et inclusifs
En attendant l’ouverture du tiers-lieu, l’équipe du Zibou Lab propose des évènements conviviaux et inclusifs tout l’été. Le prochain évènement aura lieu le vendredi 30 août à la Maison de la Confluence (73, rue Smith, 69002 Lyon).
Au programme : fresque participative, jeux inclusifs, pétanque et mölkky, petite restauration, et surtout des rencontres extraordinaires !
Le Zibou Lab sera également présent à la fête de quartier Hippo’Camp le mercredi 24 juillet (Place de l’Hippodrome, 69002 Lyon).
Informations pratiques
Le Zibou Lab ouvrira ses portes à l’automne 2024 à l’adresse suivante : 71 rue Smith 69002 Lyon.
Liens utiles
Pour suivre l’actualité du Zibou Lab :
- Facebook : https://www.facebook.com/leziboulab/
- Instagram : https://www.instagram.com/le_zibou_lab/
- Linkedin : https://www.linkedin.com/company/le-zibou-lab/
Pour soutenir le projet : https://www.helloasso.com/associations/le-zibou-lab
20es journées du GREPACO
Présentation
Le GREPACO (Groupe de Réflexion en Psychopathologie Cognitive) est un réseau international francophone (Belgique, France, Suisse) fédérant des enseignant·es – chercheurs et chercheuses ainsi que des praticien·nes dans les différents domaines de la psychopathologie cognitive.
Il organise chaque année, depuis 15 ans, un congrès scientifique permettant de présenter les dernières avancées scientifiques et les innovations dans le domaine des sciences cognitives et de favoriser les projets collaboratifs internationaux.
GREPACO 2025
Les 20es journées scientifiques du GREPACO sont co-organisées par Le Vinatier, iMIND et le laboratoire EMC de l’Université Lumière Lyon 2. Elles se tiendront les 15 et 16 mai 2025 à Lyon.
Le congrès portera sur la thématique suivante : « Les interactions sociales à l’épreuve de la cognition ». Le programme sera composé de conférences présentées par des experts internationaux, de communications orales ainsi que de sessions posters.
Conférences :
- Coercition sexuelle et psychologie, Massil BENBOURICHE
- Autisme au féminin, Adeline LACROIX
- Addiction et TDAH, Marie-Aude CHAM
- Traumatisme, résilience et mémoire, Pierre GAGNEPAIN
Un appel à communication sera lancé en octobre 2024.
Les comités
Comité d’organisation
- iMIND et le Vinatier : Caroline DEMILY, Marie-Noëlle BABINET, Gabrielle CHESNOY, Jennifer BENEYTON, Marine D., Lucile HERTZOG, Stéphanie LEFEBVRE, Élodie PEYROUX, Amélie SOUMIER
- Laboratoire EMC – Université Lyon 2 : Tiphaine CAUDRELIER, Hanna CHAINAY, Pascale COLLIOT, Hakim DJERIOUAT, Geoffrey DURAN, George MICHAEL , Gaen PLANCHER
Comité scientifique
- Céline BAEYENS, Professeure, Université Grenoble-Alpes, France
- Joël BILLIEUX, Professeur, Université de Lausanne, Suisse
- Arnaud CARRE, Maître de Conférences, Université Savoie Mont-Blanc, France
- Fabien GIERSKI, Professeur, Université de Reims Champagne-Ardenne, France
- Delphine GRYNBERG, Professeure, Université de Lille, France
- Pierre MAURAGE, Professeur, UCLouvain, Belgique
Informations pratiques
Date : 15 et 16 mai 2025
Lieu : Université Lyon 2, Campus Berges du Rhône, 4 bis, rue de l’Université, 69007 Lyon
Inscription : Les inscriptions ouvriront en décembre 2024.
Pour plus d’informations sur les membres et les projets du GREPACO : https://grepaco.org
Les maladies métaboliques avec expressions psychiatriques : le cas de la maladie de Wilson
Présentation
Certaines formes inaugurales de la maladie de Wilson peuvent être purement psychiatriques, le diagnostic doit ainsi être évoqué lors de la recherche d’une maladie somatique dans le cadre d’un diagnostic précoce notamment en cas de brutalité d’installation des symptômes, de leur atypicité ou d’une résistance au traitement psychotrope. Les informations présentées à l’occasion de cette réunion permettront certainement d’identifier de nouveaux patients actuellement mal diagnostiqués.
Cette réunion s’adresse aux professionnels médicaux et paramédicaux : médecins, psychiatres, somaticiens et addictologues, pharmaciens et biologistes, IDE (Infirmiers Diplômés d’État)… Les étudiants peuvent assister aux présentations (mais ne pourront pas bénéficier de l’hospitalité, en respect de la réglementation).
La maladie de Wilson
La maladie de Wilson est une maladie génétique caractérisée par l’accumulation toxique de cuivre dans l’organisme, notamment dans le foie et le cerveau. L’accumulation du cuivre dans le cerveau perturbe son fonctionnement et peut être à l’origine de troubles psychiatriques. Il s’agit d’une des rares maladies génétiques à pouvoir être traitée de manière efficace, d’où l’importance du diagnostic précoce.
Programme
17h30 – Accueil par Pr Caroline DEMILY – Psychiatre – Coordinatrice nationale GénoPsy – Campus Universitaire Le Vinatier et Dr Eduardo COUCHONNAL – Hépatopédiatre – Coordinateur CRMR constitutif Maladie de Wilson – HFME Lyon
17h40 – Le Bilan hépatique pour les psychiatres, illustration par la maladie de Wilson – Dr Olivier GUILLAUD – Hépatologue – CRMR Wilson HCL Lyon
18h05 – L’évaluation neurologique en psychiatrie – Dr Chloé LAURENCIN – Neurologue – CRMR Wilson HCL Lyon
18h20 – Les manifestations neurologiques dans la maladie de Wilson – Dr Aurélia POUJOIS – Neurologue – Coordinatrice nationale CRMR Maladie de Wilson – Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, Paris
18h35 – La psychiatrie : une porte d’entrée pour certaines maladies rares ? – Pr Caroline DEMILY – Psychiatre – Coordinatrice nationale GénoPsy – Campus Universitaire Le Vinatier
18h50 – La Maladie de Wilson et ses marqueurs biologiques, sensibles et spécifiques – Dr François PARANT et Dr Cécile PAGAN– Biologistes – CRMR Wilson HCL Lyon
19h00 – Conclusion suivie d’un buffet dinatoire
Informations pratiques
- Date : jeudi 10 octobre 2024
- Lieu : amphithéâtre du Vinatier, bâtiment 416, 2e étage
- Inscription obligatoire par email : yamina.lagha@ch-le-vinatier.fr
- Pour tout renseignement, contactez Patrick BRUNON par email patrick.brunon@orphalan.com ou au 07.52.91.63.36
GénoPsy recrute
Le Réseau GénoPsy : Troubles du comportement d’origine génétique, est un réseau national composé de 5 Centres de Référence Maladies Rares (CRMR) et de 6 Centres de Compétence Maladies Rares (CCMR). Le CRMR GénoPsy Lyon situé à l’hôpital du Vinatier en est le centre coordonnateur.
Labellisé en 2023 dans le cadre du nouveau Plan National maladies rares (PNMR3), il est porté par la filière de santé AnDDi-Rares.
Le réseau GénoPsy a pour objectif principal d’initier et de faciliter la collaboration entre les différents acteurs régionaux, nationaux et internationaux impliqués dans la recherche, le diagnostic, la formation et le soutien des personnes atteintes de maladies rares d’origine génétique avec des manifestations psychiatriques ainsi que de leur famille.
Description du poste
Placé·e sous la direction de la coordinatrice du réseau, la Professeure Caroline Demily, et en collaboration avec la cheffe de projet partenariats, le/la chef·fe de projet a pour mission de déployer la communication et d’animer le réseau.
Missions
Communication du Réseau GénoPsy
- Conception graphique
- Réalisation de vidéos
- Animation des réseaux sociaux
- Envoi d’une newsletter
- Création d’un site internet et de divers supports de communication
- Aide à la diffusion et à la reconnaissance de l’innovation clinique et scientifique
Animation du Réseau GénoPsy
- Organisation d’évènements scientifiques et grand public
- Faire le lien avec tous les CRMR et CCMR du réseau
- Mise en relation des acteurs du réseau pour construire des projets
- Aide à l’élaboration des projets de recherche
- Concourir à la bonne implantation des activités du réseau à l’échelon national
- Développer des synergies avec le Centre d’Excellence iMIND
- Veille scientifique
Formation
- Aide à l’élaboration et la promotion des formations du réseau
Gestion administrative
- Suivi de la base de données BAMARA
- Recueil des variables quantitatives de l’activité du CRMR Lyon
- Réalisation du bilan d’activité annuel, gestion des COPIL et rédaction des comptes-rendus
- Gestion des données / informations / indices qualité (recueil, saisie, analyse, diffusion, classement, suivi)
Profil recherché
- Avoir le sens de l’organisation et des priorités, pouvoir développer une vision intégrative
- Être dynamique et responsable de sa pratique
- Être disponible et flexible en termes d’horaires
- Être capable d’autonomie et de prise d’initiatives tout en respectant les règles de fonctionnement institutionnel
- Accompagner les porteurs de projet dans les démarches de recherche clinique (CCP, etc.)
- Pouvoir accompagner les autres professionnels dans les partenariats à tisser
- Capacités d’intégration au sein d’une équipe pluriprofessionnelle.
Formation souhaitée
- Bac + 5 – Équivalent chefferie de projet ou scientifique
Expérience professionnelle
- Expérience dans le champ de la gestion de projet, valorisation, communication. Une connaissance de la psychiatrie, des maladies rares et/ou des troubles du neurodéveloppement serait appréciée
Connaissances spécifiques attendues
- Maîtrise de Microsoft Office, la suite Adobe, CANVA et WordPress
- Aisance rédactionnelle ainsi qu’à l’oral
- Pouvoir se déplacer en dehors de Lyon (Permis B)
Informations sur le poste
- Type de contrat : CDD de 6 mois renouvelable avec possibilité de pérennisation
- Cycle hebdomadaire du lundi au vendredi
- Temps de travail : 100%
- Amplitudes horaires : 8h30 – 19h00
(en fonction des activités, disponibilité en dehors de ces créneaux possible) - Télétravail possible
- Lieu d’exercice : pôle HU-ADIS sur le site du Campus Hospitalier le Vinatier
- Salaire : selon profil et expérience
- Prise de poste : souhaitée début octobre 2024
Vous souhaitez candidater
- Pour postuler, envoyez un CV et une lettre de motivation avant le 31 août 2024 aux adresses suivantes: caroline.demily@ch-le-vinatier.fr – jennifer.beneyton@ch-le-vinatier.fr
- Préciser dans l’objet du mail : « POSTE Chef de projet – Réseau GénoPsy »
ECLAH recrute!
Contexte
L’Équipe de Coordination des Troubles de l’Attention et de l’Hyperactivité (ECLAH) du Vinatier – Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole œuvre dans les domaines du soin, de la recherche, de la coordination et de la formation. L’ECLAH est une équipe née en novembre 2023. Elle regroupe des professionnels issus des secteurs impliqués dans la prise en charge du TDAH au Campus Hospitalier du Vinatier : psychologue et neuropsychologue, psychiatre, pédopsychiatre, addictologue, pharmacien et attaché de recherche clinique. Les missions de l’ECLAH sont transversales et non sectorisées (en région Auvergne-Rhône-Alpes). Elles visent à répondre aux besoins de formation et d’accompagnement des professionnels concernés par le TDAH, mais aussi à recevoir des personnes (résidant dans le Rhône) en consultation de recours ou dans le cadre d’ateliers de psychoéducation à tous les âges de la vie ». L’ECLAH participe également à la recherche médicale dans le champ du TDAH.
Afin de l’aider dans son développement, l’ECLAH est à la recherche de son·sa futur·e chargé·e de communication.
Missions
Création de site Web :
- Élaborer et mettre en œuvre un site Web dédié à l’ECLAH.
- Assurer la mise à jour régulière du contenu et garantir la pertinence des informations présentées.
Conception de supports de formation et de psychoéducation :
- Développer des supports pédagogiques adaptés aux différents publics cibles (professionnels de santé, usagers en santé, familles).
- Collaborer avec l’équipe médicale pour assurer la qualité et la précision des contenus.
Outils de communication :
- Concevoir des outils de communication variés (brochures, flyers, vidéos, etc.) pour promouvoir l’ECLAH et ses activités en lien avec le Centre d’excellence Troubles du neurodéveloppement iMIND porté par le Vinatier.
- Animer les réseaux sociaux professionnels pour renforcer la visibilité de l’équipe.
Relations médias et institutionnelles :
- Établir et entretenir des relations avec les médias généralistes et spécialisés.
- Communiquer auprès des institutions concernées par les troubles du neurodéveloppement pour promouvoir les actions de l’ECLAH.
Organisation d’événements :
- Participer activement à l’organisation d’événements (conférences, ateliers, journées de sensibilisation) en lien avec les activités de l’ECLAH.
- Contribuer à la visibilité de l’équipe lors des congrès et journées professionnelles, tant au niveau régional qu’au niveau national.
Profil recherché
- Formation en communication, marketing, ou domaine connexe.
- Expérience significative dans la création de sites Web et la gestion de projets de communication.
- Une bonne connaissance du secteur médical et/ou du domaine des troubles du neurodéveloppement (TDAH) serait un plus.
- Aptitudes rédactionnelles et capacité à produire des contenus clairs et adaptés à différents publics.
- Maîtrise des outils de communication numérique et des réseaux sociaux.
- Autonomie, rigueur, créativité et excellentes qualités relationnelles.
- Capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire et à collaborer étroitement avec les professionnels de santé.
Conditions de travail
- Lieu de travail : Campus Hospitalier du Vinatier, Bron.
- Possibilité de télétravail selon les besoins, avec accord préalable.
- Contrat à Durée Déterminée.
- Temps de travail à déterminer
Modalités de candidature
Les candidats intéressés sont invités à envoyer leur CV et lettre de motivation à hugo.prunier@ch-le-vinatier.fr et caroline.demily@ch-le-vinatier.fr
Regarde-Moi
Co-créée avec la Compagnie l’Usine Éphémère, de jeunes personnes autistes du SESSAD les Passementiers ont monté une pièce de théâtre pour parler de leurs émotions, avec une représentation unique le vendredi 5 juillet 2024.
Des adolescents et jeunes adultes autistes accompagnés par le SESSAD Les Passementiers (Villeurbanne) sont montés sur scène pour présenter un nouveau projet inédit en collaboration avec la compagnie L’Usine Éphémère. Le public à assisté à une représentation théâtrale unique le vendredi 5 juillet 2024 au Théâtre de L’Île Ô à Lyon.
L’inclusion au cœur du projet culturel
Le SESSAD Les Passementiers du pôle HU-ADIS du Campus Hospitalier Le Vinatier est un Service d’Éducation Spécialisée et de Soin à Domicile accompagnant 25 jeunes âgé·es de 15 à 25 ans, tous et toutes concerné·es par un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA), le plus souvent sans handicap intellectuel associé. Sa mission principale est l’inclusion scolaire, sociale et professionnelle, en milieu ordinaire et au sein de la cité. Faire découvrir la richesse culturelle de la ville à ces jeunes constitue donc un des objectifs des professionnel·les du SESSAD. Dans le cadre de ce projet, cela se traduit par la participation active des jeunes à une expérience culturelle.
Le théâtre pour aborder les émotions
L’objectif était de proposer une co-création d’une représentation théâtrale au travers d’ateliers de découverte des métiers du spectacle vivant : théâtre, improvisation, création lumière et son. Ainsi, de janvier à juin 2024, des ateliers menés par Alexandre Streicher, Camille Neymarc et Victor Lassus ont permis aux apprentis comédiens et comédiennes de découvrir les codes du théâtre contemporain : comment utiliser le corps, la posture, le visage… pour communiquer une émotion. Une pièce de théâtre unique est ainsi née en écriture de plateau, avec pour thème principal les cinq émotions primaires et leurs déclinaisons : joie, colère, peur, dégoût, tristesse. Parallèlement, certains jeunes ont participé à la création des supports de communication du spectacle, avec le soutien des ateliers numériques proposés par la bibliothèque Jean Macé de Lyon.
Sensibiliser le grand public
La représentation théâtrale fût l’occasion de porter un message de sensibilisation et de déstigmatisation sur les Troubles du Spectre de l’Autisme auprès du grand public, afin de faire valoir les talents et compétences des jeunes concerné·es. Pour accompagner ce message, une exposition de sensibilisation et d’information sur les Troubles du Spectre de l’Autisme, élaborée en collaboration avec le Centre d’excellence iMIND, permettra de déconstruire les idées reçues.
Pour présenter ce projet inclusif, il semblait évident de choisir un lieu dans la cité et atypique tel que le Théâtre L’Île Ô à Lyon, reconnu pour son architecture singulière.
Les soutiens
- La Ferme du Vinatier et son dispositif d’accompagnement Éclats d’Art – Réseau des projets artistiques des unités de soin du Vinatier – Psychiatrie universitaire Lyon Métropole. Avec l’aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du programme régional Culture et Santé, coordonné et animé par interSTICES, et de la Métropole de Lyon.
- Les Scènes Ôtrement, Théâtre L’Île Ô
- La Bibliothèque municipale de Lyon – Bibliothèque Jean Macé (Lyon 7e).
- Entreprises du secteur privé: Apicil, Clovis Location, HM Renov26, Ouvertures-Sur-Mesure
Capsules vidéo
L’impact du TDAH dans les relations sociales
Présentation
Ce webinaire vous présentera les défis rencontrés par les personnes avec un TDAH dans les habiletés sociales d’après la littérature scientifique et abordera également des thérapies et stratégies éprouvées pour améliorer les compétences sociales et la qualité de vie.
Pour illustrer le sujet, une personne concernée témoignera de son quotidien, ses défis et les moyens mis en œuvre pour les surmonter.
Rejoignez-nous pour ce webinaire qui promet d’être passionnant afin de construire des réponses participatives et efficaces pour soutenir les personnes concernées.
Intervenants
- Pauline BEDE, personne concernée, instructrice MBSR spécialisée dans le TDAH
- Pierre OSWALD, psychiatre, Md, PhD, médecin-chef au CH Jean Titeca de Bruxelles en Belgique – Maître de conférence à l’Université de Bruxelles pour la faculté des sciences de la motricité – Chargé de cours à la faculté de psychologie et sciences de l’éducation de l’UMONS
1er congrès sur la Pair-Aidance Familiale Professionnelle
Présentation
Rejoignez-nous le 3 juin 2024 pour le 1er congrès sur la Pair-Aidance Familiale Professionnelle, co-porté par le Réseau Génopsy et iMIND!
Lors de cette journée, vous aurez l’opportunité d’explorer divers aspects de ce métier, notamment son intégration dans les équipes de soins, son rôle dans l’accompagnement des familles sur le long terme, et son impact dans l’animation de groupes de psychoéducation.
Des présentations, des témoignages et des échanges viendront enrichir la compréhension de la pair-aidance familiale professionnelle, mettant en lumière son potentiel pour améliorer le bien-être des aidants familiaux et des personnes en situation de vulnérabilité.
Programme
Replay
Les comportements défis : entre compétences professionnelles et familiales
Présentation
Ce webinaire vous propose de discuter de stratégies pratiques permettant aux familles d’être pleinement impliquées dans la prévention et la gestion des comportements défis de leur proche, mais aussi des moyens de favoriser une approche intégrée et collaborative, où les professionnels de l’accompagnement au quotidien et en santé soutiennent de manière constructive les compétences des familles, mais aussi leurs désarrois et interrogations, afin de co-porter les processus décisionnels et les interventions.
Nous explorerons comment cette mutualisation des compétences peut enrichir les expertises professionnelles et familiales pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées, et de leur entourage familial et professionnel.
Rejoignez-nous pour ce webinaire qui promet d’être passionnant afin de construire des réponses plus participatives et efficaces pour soutenir les personnes concernées.
Intervenantes
- Sophie Biette, parent, administratrice Unapei et présidente de l’Adapei Loire-Atlantique
- Caroline Demily, psychiatre, cheffe du pôle HU-ADIS de l’hôpital du Vinatier et coordinatrice du Centre d’Excellence autisme et TND iMIND
Explorer les liens entre TDAH et sport de haut niveau
Nouveau projet de recherche participative iMIND
Le centre d’excellence autisme et troubles du neurodéveloppement (TND), vise à offrir un soutien aux personnes concernées, en mettant l’accent sur la compréhension des besoins spécifiques de chaque individu. Il initie des stratégies de recherches participatives pour mieux dépister et accompagner les TND.
Dans ce cadre, plusieurs institutions se réunissent pour réaliser une recherche scientifique concernant le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) chez les sportifs de haut niveau.
En effet, les sportifs de haut niveau présentent une particularité dans leur engagement psychologique et physiologique. Parmi eux, un certain nombre éprouve des difficultés significatives dans leur reconversion professionnelle en fin de carrière. Régulièrement, des sportifs reconnus défraient la chronique autour des addictions multiples, de difficultés sociales et d’insertion.
Un certain nombre de publications scientifiques identifient une forte prévalence du TDAH en population sportive de haut niveau. Cette association pourrait être une clé de compréhension de leur décrochage post-carrière. Le TDAH est présent chez 3 à 5% de la population, avec des difficultés de concentration, une impulsivité, de l’hyperactivité et de la dysrégulation émotionnelle.
Nous souhaitons donc pour la première fois en France, repérer le TDAH dans une population de sportifs de haut niveau. Dans un second temps, nous identifierons des anciens sportifs de haut niveau, pour rechercher ce diagnostic, mais aussi pour évaluer leur trajectoire post-carrière sportive.
Critères d’inclusion
Nous recherchons 150 participants·es pour cette étude :
- Âgés de 12 à 35 ans
- Reconnus comme sportif·ve de haut niveau par le ministère des sports, tout sport confondu
Les participants·es à l’étude peuvent présenter ou non un handicap physique et/ou psychique, sans distinction.Tous les individus, qu’ils aient ou non un handicap, sont admissibles à participer à cette recherche.
Objectifs
- Dépistage du TDAH chez les personnes pratiquant un sport à haut niveau, reconnues par le ministère des sports.
- Caractérisation de l’état de santé physique et psychique, de sportifs·ves repérés·ées comme étant porteurs·euses d’un TDAH.
Hypothèse
Nous pensons que la prévalence du TDAH pourrait être supérieure dans la population des sportifs·ves de haut niveau au regard de la population générale. En France, ce trouble pourrait en partie expliquer la recherche d’une pratique intensive, ainsi que les difficultés des personnes concernées à se reconvertir après l’arrêt de leur pratique et là où le sport de haut niveau apportait un cadre de vie et un exutoire. Il est aussi possible que le TDAH soit responsable de plus de blessures pendant la pratique sportive intensive et augmenterait donc l’arrêt brutal de carrières débutantes. Documenter cela au plan scientifique et médical inciterait les pouvoir publics à mettre en place un plan de prévention et de reconversion précis pour les jeunes et pourrait les aider au plan médical si besoin.
Méthodes d’évaluation
Questionnaires:
- Dépistage du TDAH : ASRS, WURS 25
- Dépistage des consommations de substances ou addiction comportementales
- Dépistage des blessures
Entretien développemental :
- Recueil des troubles physiques et psychiques : anamnèse
Bibliographie
- Association entre consommation d’alcool, violence et sportifs de haut niveau (Sønderlund A.L et al, 2014 ; Smith A.C.et al, 2010 ; John W. Dougherty, III et al, 2022)
- Association entre sport de haut niveau, risque de blessures et TDAH (Reid Davis et al, 2024)
- Association entre profil cognitif évocateur d’un TDAH et sportifs de haut niveau (Elizabeth Ekman et al., 2021)
- Association entre addictions et TDAH (Faraone et al., 2021)
- Association entre recherche de sensations et TDAH (Moggi F et al, 2020)
Partenaires
- Pre Caroline DEMILY, cheffe de service du Pôle HU-ADIS et du centre d’excellence iMIND au Vinatier
- Pr Benjamin ROLLAND, chef du Service Universitaire d’Addictologie de Lyon (SUAL) au Vinatier
- Dre Amélie SOUMIER, chercheuse en neurosciences au Vinatier
- Dr Hugo PRUNIER, psychiatre responsable de l’Équipe de Coordination des troubles de l’Attention et de l’Hyperactivité (ECLAH) au Vinatier
- Dr Sébastien LE GARREC, chef du pôle médical, Direction de la Politique Sportive, INSEP
- M. Arnaud LESTANG, conseiller information, communication, sport, culture
- Mme Elodie Couderc, conseillère technique fédérale autisme et activités motrices de la Fédération Française du Sport
- Mme Christine GETIN, présidente de l’association TDAH France HyperSupers
- Mme Jennifer BENEYTON, cheffe de projet du centre d’excellence iMIND au Vinatier
- Mme Lucile HERTZOG, cheffe de projet TDAH du centre d’excellence iMIND au Vinatier
Contact
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Sensibilisation à la prise en charge des comportements défis dans les maladies rares
Centre Hospitalier Le Vinatier - Bron
Avec pour intervenants : C.Aubry / M-N.Babinet / C.Demily / G.Bonazzi /M.Dautrey / E.Peyroux / G. Fremont / P. Boiroux / M.Lallement / L.Trinckquel
Objectif recherchés
Lors de ces journées, les participants seront sensibilisés :
- Aux problématiques spécifiques du diagnostic des maladies rares à expression psychiatrique
- A la démarche d’analyse fonctionnelle des comportements défis dans le but de mettre en place des outils d’accompagnement adaptés
- Aux éventuelles répercussions institutionnelles et familiales en lien avec ce type de diagnostic
- Aux dispositifs ressources disponibles sur le territoire
et à la façon de les solliciter
Public cible
Professionnels de première et seconde ligne accompagnant des personnes (enfant ou adulte) présentant une maladie rare avec comportements défis
Tarif
-
100 € par participant
Inscription
Adresse : CH le Vinatier – Pôle HU ADIS, 95 Bd Pinel – BP 30039 – 69678 BRON cedex
Mail : yamina.lagha@ch-le-vinatier.fr
Tél : 04.37.91.53.77
Vous pouvez voir le contenu détaillé de la formation dans les documents suivants :
Nous avons besoin de vous pour une étude sur la prise en charge en remédiation cognitive !
Contexte
Les adultes avec une déficience intellectuelle ont des difficultés pour s’adapter aux situations sociales, ce qui peut générer des troubles du comportement. Les troubles cognitifs sont un des facteurs permettant de comprendre ces difficultés. Dans le domaine de la reconnaissance des émotions faciales, les capacités attentionnelles et visuo-spatiales sont fortement impliquées.
Objectifs
Montrer l’efficacité du programme de remédiation cognitive « REHABILITUS » chez des adultes de 18 à 45 ans présentant une déficience intellectuelle légère à modérée et des troubles du comportement associés
Profils
Eloïse MASOERO, neuropsychologue, souhaite recruter des adultes de 18 à 45 ans présentant une déficience intellectuelle légère à modérée et des troubles du comportement associés.
Déroulement
1 – Première évaluation afin de connaitre les points forts et les faiblesses.
2 – 1 séance de psychoéducation + 16 semaines de prise en charge (1 séance /semaine)
Les participants seront placés dans un groupe « REHABILITUS » ou dans un groupe « Contrôle ». La répartition sera faite par un tirage au sort aléatoire.
3 – Deuxième évaluation afin d’observer les améliorations.
4 – Pause de 6 mois
5 – Troisième et dernière évaluation afin vérifier le maintien des progrès.
Une fois l’étude terminée, les sujets du groupe contrôle pourront bénéficier du programme « REHABILITUS ».
Contact
- Pour participer ou poser vos questions, contactez Eloïse MASOERO
- Lieu de l’étude : CH le Vinatier, Unité GénoPsy (bâtiment 505), 95 Bd Pinel, 69500 BRON
- Télécharger le flyer de l’étude
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iMIND recrute!
Profil recherché
Si vous êtes polyvalent.e, autonome, créatif.ve, curieux.se, rigoureux.se, doté.e de capacités communicationnelles orale et écrite, avec une appétence particulière pour la conduite de projet et les réseaux sociaux, nous serions ravis de vous rencontrer!
Fiche de poste
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Pour télécharger la fiche de poste en pdf : Fiche de Poste Chargé de com
L'oeuvre « Soi-même » décroche la seconde place du prix Helioscope-GMF
Co-construite par des jeunes du SESSAD Les Passementiers du Centre Hospitalier Le Vinatier et avec des artistes de l’association AADN, l’œuvre Soi-même créée pour la Fête des Lumières 2022 de Lyon, a récemment gagné le deuxième prix du prix Hélioscope – GMF visant à récompenser les initiatives du personnel soignant en France.
Origine du prix et création
Le Prix Hélioscope-GMF est un concours prestigieux qui récompense l’excellence et l’innovation dans le domaine des sciences et des technologies. Organisé en partenariat entre la Fondation Hélioscope et le Groupe GMF, ce prix vise à encourager la recherche et le développement de projets novateurs qui contribuent au progrès scientifique et technologique. Ouvert à toutes les disciplines, le concours offre une plateforme unique aux chercheurs, scientifiques et inventeurs pour présenter leurs réalisations et compétences originales. Le Prix Hélioscope-GMF représente ainsi une occasion inestimable de mettre en avant les avancées majeures et de célébrer les esprits brillants qui façonnent notre avenir.
Un grand bravo aux jeunes et professionnels qui se sont investis sur ce projet.
On a besoin de vous pour une étude sur le jugement moral!
Contexte
Le jugement moral permet de caractériser, du point de vue d’un individu, ce qui est bien ou mal. A l’heure actuelle, il est admis que, relativement aux personnes neurotypiques, les personnes avec un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) présentent des schémas de jugements moraux marqués par une minimisation de l’intentionnalité et une forte condamnation des agents responsables d’accidents.
Objectifs
Etudier la manière dont les personnes avec TSA assignent des émotions à différentes formes d’offense morale et examiner si leurs performances contrastent avec celles des neurotypiques.
Profils
Elodie Peyroux neuropsychologue du pôle HU-ADIS et Romane Chazelle, souhaitent recruter des adultes porteurs d’un TSA sans trouble du développement intellectuel et des adultes neurotypiques âgés de 18 à 40 ans. Les participants recevront un forfait transport à hauteur de 30€.
Déroulement
L’étude se déroule en 2 rdv d’1h30 et propose :
- La passation de tests neuropsychologiques
- Un protocole expérimental constitué de vignettes présentant des transgressions morales
Contact
- Pour participer ou poser vos questions, contactez Romane CHAZELLE: romane[dot]chazelle[at]ch-le-vinatier[dot]fr
- Lieu de l’étude : Pôle Hospitalo-Universitaire ADIS, CH Le Vinatier, 95 bd Pinel BP 30039 69678 BRON Cedex
- Télécharger le Flyer CoMorA de l’étude
Lancement de la Cohorte MARIANNE
Le projet de cohorte MARIANNE a été lancé officiellement le mercredi 29 mars à l’occasion d’une inauguration par Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, Ministre déléguée aux personnes handicapées.
Un programme de recherche national intitulé MARIANNE va suivre 1 700 familles pour étudier les effets conjugués des facteurs génétiques et environnementaux dans l’apparition de l’autisme et autres difficultés de développement chez l’enfant (langage, motricité, attention, par exemple).
Deux membres d’iMIND y participent: Sandrine Sonié (CRA) et Julien Dubreucq (CHU Saint-Etienne).
Qui peut participer ?
Les femmes enceintes, majeures, déjà maman, dans l’une des situations suivantes :
- Elles (ou le futur papa) ont un enfant autiste
- Elles (ou le futur papa) ont des enfants dont aucun n’a de trouble du développement
- Elles résident dans les départements suivants :
Eure, Gard, Haute-Garonne, Hérault, Nord, Loire, Tarn, Tarn et Garonne, Rhône, Seine-Maritime.
Comment se déroule l’étude ?
Un suivi est proposé à partir du deuxième trimestre de grossesse et jusqu’aux 6 ans de l’enfant. Il comporte des rendez-vous réguliers des familles avec des professionnels comme des sages-femmes et des psychologues dans des centres participants proches de chez elles. Le suivi comportera également des questionnaires, et si les familles l’acceptent, des prélèvements biologiques, mèches de cheveux et urines par exemple. Le suivi lié à l’étude est entièrement pris en charge.
Pourquoi participer ?
Les familles bénéficieront de l’écoute attentive et de conseils personnalisés de professionnels tout au long du suivi. Par leur participation, elles aideront à mieux comprendre les déterminants des troubles du neuro-développement et comment améliorer la santé des enfants.
Qui conduit l’étude ?
L’étude MARIANNE est menée en collaboration entre plusieurs hôpitaux universitaires (Montpellier, Toulouse, Saint-Etienne, Lille, Lyon et Rouen), des maternités et l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). MARIANNE est soutenue par les Caisses d’Assurance Maladie, les Caisses de Mutualité Sociale Agricole et les Caisses d’Allocations familiales.
Contact
Les familles qui souhaitent participer ou avoir des informations peuvent :
- téléphoner au 04 67 33 85 39
- écrire à contact-marianne@chu-montpellier.fr
Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme
À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, nous avons participé à différents évènements :
Séance ciné-relax au cinéma les Alizés de Bron (1er avril à 14h30)
Au cinéma Les Alizés de Bron, en collaboration avec L’ADAPEI et le pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier Le Vinatier, nous avons participé à une séance Ciné Relax avec la projection du film d’animation récompensé « Interdit aux chiens et aux italiens ».
Qu’est-ce que Ciné Relax ?
C’est un dispositif permettant de profiter d’une séance de cinéma ordinaire rendue accessible aux personnes dont le handicap peut entraîner des comportements atypiques. Ces aménagements permettent un accès pour tous : public informé, son moins fort, pas de publicité, des bénévoles formés, etc. Un goûter était proposé à toutes les personnes qui ont suivi la séance.
Grâce à cette belle initiative, des résidents de la MAS Beaujard et de L’UN-ADOS du Pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier Le Vinatier ont pu profiter d’une séance de cinéma.
Une visite inclusive au musée de l’Illusion (1er et 2 avril)
Cette année encore, nous avons renouvelé notre partenariat avec le musée de l’Illusion de Lyon situé dans l’enceinte de l’Hôtel Dieu, à proximité de la place Bellecour.
Les illusions d’optique opèrent très bien pour les personnes ayant un fonctionnement cognitif neurotypique, mais ce n’est pas forcément le cas chez les personnes autistes qui ont un fonctionnement cognitif et une sensorialité différente. En effet, certaines études scientifiques indiquent qu’elles peuvent être moins facilement trompées.
Les commentaires de personnes autistes ont été affichés sur certaines illusions (indiquées par un cœur bleu) accompagnées d’explications scientifiques.
Ensemble par l’Art et la Culture avec Sésame Autisme (1er et 2 avril)
Sésame Autisme a réitéré son action des années précédentes avec un programme sur deux jours en organisant son évènement à l’Hôtel de Région Auvergne Rhône-Alpes le 1er Avril..
Nous avons participé à deux mini-conférences sur le sujet de l’art en lien avec l’autisme :
- Le Pôle HU-ADIS du Centre hospitalier le Vinatier a présenté son projet artistique et inclusif le Sens de l’ar(t)bre
- Le SESSAD Les Passementiers (pôle HU-ADIS du CV le Vinatier) et l’association AADN ont présenté « Soi-même », un projet réalisé en collaboration entre des jeunes personnes autistes et des artistes. Cette œuvre exposée à la Fête des Lumières 2022 à la Fondation Bullukian avait reçu un excellent accueil du public.
Un diagnostic de TSA à partir d’une mèche de cheveux de nourrisson? Notre experte reste prudente...
Vous n’avez sans doute pas pu passer à côté. Une équipe américaine, en collaboration avec des équipes japonaises et suédoises a récemment publié un article qui a fait grand bruit dans la communauté scientifique. En effet, ils affirment avoir mis au point un outil d’aide au diagnostic précoce de l’autisme à partir de l’analyse d’une mèche de cheveux de nourrisson. Notre experte Heba Elseedy nous explique tout ça.
L’enjeu d’un diagnostic précoce
Actuellement, environ 2% des enfants qui naissent dans le monde sont porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Il s’agit de troubles du neuro-développement apparaissant lors du développement cérébral de l’embryon. Ils ne sont souvent détectés que des années plus tard, notamment lors de l’apparition du langage et de comportements spécifiques. Pouvoir poser un diagnostic dans les premiers mois de vie, voire premières années, est un véritable enjeu car cela permet de mettre en place dès le début, une prise en charge personnalisée de l’enfant qui l’aidera à se développer dans les meilleures conditions possibles. À ce jour, le diagnostic de TSA est basé sur une étude clinique, c’est-à-dire sur l’observation du comportement du patient depuis sa petite enfance. Il ne repose donc pas sur une analyse génétique ou sur des examens biologiques. L’un des objectifs premiers de la recherche dans l’autisme est d’identifier ces marqueurs biologiques précoces qui permettraient d’orienter vers un diagnostic plus rapide.
L’origine encore floue des troubles du spectre de l’autisme
On ne connait pas exactement l’origine précise des troubles du spectre de l’autisme. Ils résultent d’une composante génétique : certains gènes ou plutôt groupes de gènes sont identifiés comme étant potentiellement associés aux TSA. Ainsi, la prévalence de personnes TSA est plus importante dans les familles où il y a déjà des personnes TSA, mais c’est loin d’être systématique. Un individu peut présenter une ou des mutations sur ces dits gènes et ne pas être porteur de troubles du spectre de l’autisme. D’autres facteurs non génétiques peuvent favoriser l’apparition de TSA comme la prématurité, l’exposition prénatale à certaines maladies ou certaines molécules toxiques…
L’étude publiée dans Journal of Clinical Medecine
Partant de ce constat, cet article propose de réaliser une analyse des composés chimiques, toxiques ou non, présents dans les cheveux ou poils de nourrissons issus de 3 cohortes de différents pays et continents : les États-Unis, le Japon et la Suède. Cette étude a mis en évidence que 81% des nourrissons présentant des taux de métaux lourds (cf image ci-dessous) dans leurs cheveux étaient finalement diagnostiqués avec un TSA à l’âge de 4 ans.
L’avis de notre post-doc Heba Elseedy
Heba fait tout d’abord remarquer que contrairement aux gros titres générés dans la presse, l’étude de la présence de substances chimiques dans les cheveux des nourrissons ne donnent aucune information directe sur le développement cérébral. Elle pourrait être une indication qu’il y a un problème et peut effectivement contribuer au faisceau d’éléments aidant au diagnostic mais ne peut pas permettre de poser un diagnostic précoce fiable avant l’âge de 4 ans.
Cette étude vient finalement confirmer l’impact de l’environnement et notamment l’exposition prénatale à des substances toxiques sur le développement de troubles du spectre de l’autisme. Ceci dit, cela n’explique qu’une partie des cas d’autisme. Nous avons vu plus haut que les TSA avaient aussi une composante génétique et que des troubles du spectre de l’autisme sont diagnostiqués chez des enfants qui n’avaient pas été exposés à ce type d’environnement nocif.
D’autre part, il n’est jamais précisé dans l’article quels éléments chimiques précis ont servis de marqueurs dans cette étude et comment ils arrivent à leurs conclusions. En effet, dans la figure ci-dessus, il est fait mention de dosage d’une quinzaine d’éléments comme le zinc, le cuivre, le soufre, le plomb, le cuivre, l’aluminium etc… Mais on ne sait pas comment ils ont analysé ces dosages : est-ce la présence de l’intégralité de ces marqueurs ou seulement une combinaison – et si oui, laquelle – qui permet de conclure que ces enfants ont été exposés à un environnement toxique ? Quid des éléments chimiques non toxiques présent dans l’analyse, quelle est la finalité de les présenter dans l’étude ? S’agit-il de montrer que la dérégulation de ceux-ci favorise un développement cérébral neurotypique ? Ces informations ne sont pas précisées.
Heba nous explique aussi que le fait de faire cette étude sur des populations de différents continents est très intéressante d’un point de vue scientifique. En revanche, les caractéristiques des cheveux utilisés sont différentes d’un pays à l’autre et l’étude n’indique pas si le protocole d’ablation et d’analyse a été adapté en fonction. En effet, un laser a été utilisé pour recueillir les cheveux. Est-ce que les paramètres du laser ont été modulés en fonction des caractéristiques du cheveu ou est-ce que ce procédé a été exécuté de façon standard sur tous les échantillons ? Cela n’est pas précisé.
Enfin, et c’est d’ailleurs mentionné en fin d’article, il faudrait refaire l’étude en répétant ces prélèvements à plusieurs reprises (au moins une fois par an) pour observer la durée de la présence (on parle de stabilité dans l’article) de ces éléments chimiques dans les cheveux sur le long terme ce qui confirmera l’impact de ces produits chimiques dans les TSA (biomarqueurs).
Heba conclut en soulignant que l’étude comporte quelques failles mais elle est néanmoins intéressante, en particulier grâce à cette technique d’analyse sur les cheveux ou poils de nourrissons. Cela permet d’acquérir certaines données précieuses, dès le plus jeune âge, de manière non invasive et parfaitement indolore pour les nourrissons. En outre, elle préconise d’effectuer une recherche sur les gènes qui codent pour la plasticité neuronale et la neurotransmission qui sont souvent liées aux troubles du neuro-développement. Cela permettrait de faire le lien entre les éléments chimiques mentionnés et le développement cérébral et de traiter les enfants à un âge précoce, lorsque la neurogenèse est encore présente.
Soi-même
Le SESSAD Les passementiers du pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier le Vinatier a co-créé avec l’équipe artistique d’AADN une installation audiovisuelle cinétique et participative, inspirée de l’autisme. Retour sur ce formidable projet!
Les origines du projet
C’est autour d’un café à une terrasse rue de l’Arbre sec en mars 2022 que sont jetées les premières bases du projet Soi-même. Romain Tamayo de la Ville de Lyon, Pierre Amoudruz d’AADN, Michel Allouche et Guilhem Bonazzi du SESSAD les Passementiers et l’équipe d’iMIND coordonnée par la Pre Caroline Demily se séparent sur une note d’excitation, mais aussi d’incertitude devant la montagne à gravir.
Le SESSAD les Passementiers a déjà participé à la Fête des Lumières en 2012 mais cette année, c’est différent. Les jeunes seront les véritables co-créateurs de l’œuvre. Quelle meilleure vitrine que la Fête des Lumières pour mettre en avant l’inclusion, cette valeur commune au SESSAD du pôle HU-ADIS du CH le Vinatier et à iMIND, le Centre d’Excellence autisme et TND.
L’enjeu était important, les questionnements multiples, mais tout ce beau monde s’est laissé embarquer dans cette magnifique aventure au long cours. L’animation dure moins de dix minutes, mais derrière, ce sont des semaines de travail intense, pour les jeunes, les encadrants et les artistes.
L’oeuvre Soi-même
Soi-même est une invitation à se glisser dans une bulle sensible, à l’intérieur des jardins de la Fondation Bullukian pour explorer un autre soi-même. Là, dans l’écrin de verdure transformé en écran visuel, le public est invité à plonger au-dedans d’un espace intime où s’entremêlent plusieurs identités reliées par l’autisme. La création invite à s’immerger dans leurs imaginaires, à ressentir les perceptions, les stimulations sensorielles ou émotionnelles qu’iels peuvent éprouver, et explorer avec elles et eux de nouvelles interactions sociales. Soi-même est créée avec des jeunes autistes, une dizaine de personnes au démarrage de leur vie d’adultes. Avec la complicité d’une musicienne, un vidéaste, une scénographe et une chorégraphe, une dizaine de jeunes du SESSAD Les Passementiers prennent part au processus de création de l’œuvre durant tout l’automne 2022. Atelier d’écriture,de chorégraphie, de création sonore, de dessin ou encore de mixage vidéo, les participants ébauchent des contenus qui leur ressemblent : des portraits poétiques tressés de leurs jeux de corps, de leurs collections d’images pixellisées ou savamment griffonnées, de leurs écritures et propositions musicales.
Les participants
- Pierre Amoudruz – Directeur artistique et créateur vidéo
- Emilie Harache – Chorégraphe pour la création vidéo
- Odalie – Compositrice et musicienne
- Nicolas Guichard – Concepteur électronique et motorisation
- Laurène Picard : scénographe
- Jeunes du SESSAD les passementiers (Gabriel, Kylian, Kilian, Florian, Trystan, Mardoché, Naëd, Naël, Amina, Mathis, Elvin, Romain)
- Encadrants (Maxime, Elodie, Coline, Nathalie, Gaëlle, Anne, Michel, Guilhem, Philippe, Marie Alexandra, Ghislaine)
- Laurène Picard : Régie Générale et construction
- Jonathan Moncada – conseil technique
- Frédérick Borrotzu – Direction Technique
- Baptiste Martin : régie
- Pierre Braquet : Stagiaire Régie Vidéo
- Malacou Lefebvre / studio Malak : constructeur
- Youssef ZAHER : constructeur
Nos soutiens
Les vidéos retraçant le projet
iMIND a suivi l’équipe du projet dès septembre, tout au long des ateliers, jusqu’aux captations la première semaine de novembre afin de documenter et de garder une trace de ce que les jeunes ont pu accomplir. En résultent, 4 capsules vidéos et une vidéo finale.
La capsule atelier vidéo
La capsule atelier danse
La capsule atelier son
La capsule atelier totem
Vidéo finale
Adeline Lacroix, lauréate du Prix Jeunes Talents de l'Oréal-UNESCO 2022
Adeline Lacroix, doctorante en neurosciences au LPNC à Grenoble s’est vu remettre un Prix Jeunes Talents par l’Oréal le 12 octobre dernier. Découvrez son parcours et ses recherches!
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Adeline Lacroix. J’ai 39 ans. Je suis doctorante au Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (LPNC) à Grenoble. J’ai commencé ma carrière professionnelle en étant professeure des écoles, puis j’ai été enseignante spécialisée en SEGPA. Je m’occupais d’élèves avec des problématiques d’apprentissage. Malgré mon intérêt pour ce travail, j’avais de plus en plus de difficultés dans mon quotidien professionnel : le bruit, la gestion de la classe, le fait de devoir faire plusieurs choses en même temps, etc… Ces difficultés ne se voyaient pas forcément de manière flagrante dans mon travail mais généraient un épuisement intense et m’ont conduit à des problèmes de santé. J’ai donc essayé de comprendre d’où cela pouvait venir. J’ai d’abord consulté une psychologue, puis je me suis rendue dans un CRA et j’ai été diagnostiquée avec un TSA. Suite à cela, je me suis beaucoup documentée sur la question, j’étais aussi très intéressée par la recherche. Ma reconversion professionnelle étant une nécessité, c’est donc tout naturellement que j’ai décidé de reprendre mes études en 2014 et je suis actuellement en fin de thèse de neurosciences.
Sur quoi porte vos recherches ?
Je travaille sur la perception visuelle des visages chez les adultes autistes. Je m’appuie sur un modèle suggérant que le traitement visuel des sujets typiques se baserait d’abord sur des caractéristiques globales, grossières des stimuli (visages ou autre). Ces informations grossières seraient envoyées dans les aires frontales pour réaliser des prédictions qui seraient réinjectées ensuite dans les aires de la reconnaissance visuelle pour favoriser une reconnaissance rapide. Or, les personnes autistes ont un traitement visuel de l’information qui est davantage axé sur les caractéristiques locales, les détails. On sait que le traitement des visages peut être particulier chez les personnes autistes. Les personnes autistes ne vont pas explorer visuellement les mêmes aires ou n’auront pas le même temps de fixation sur les différentes aires du visage que des personnes non autistes. Bien souvent, il y a des difficultés de reconnaissance des émotions, mais on ne sait pas si c’est lié à des particularités perceptives, à des difficultés de compréhension sociales plus générales ou encore à une difficulté à reconnaitre ses propres émotions. Ces trois explications peuvent d’ailleurs co-exister. De mon côté, j’étudie si les difficultés qu’ont les personnes autistes dans le traitement visuel des visages pourraient être en partie liées à des particularités perceptives en lien avec des processus prédictifs atypiques.
Vous vous êtes aussi intéressée à la question du TSA au féminin.
Effectivement, je me suis intéressée particulièrement aux femmes autistes, parce que je me suis aperçue que peu de recherches portaient sur elles, les rendant moins visibles que les hommes. Je m’intéresse aussi aux différences liées au sexe et au genre, puisque c’est un sujet qui me tient à coeur et qu’il est vraiment important d’étudier si on veut rattraper le retard diagnostique dont sont sujettes les femmes. Heureusement, beaucoup de recherches sur ce sujet se sont développées ces dernières années.
Vous êtes à l’Université de Melbourne, en Australie, pour quelques mois, dans quel but ?
J’utilise plusieurs méthodes dans mes recherches. J’étudie la réponse comportementale des personnes autistes en enregistrant leurs réponses et leur temps de réactions lors d’expériences. J’étudie également l’activité électrique de leur cerveau avec l’électroencéphalographie (EEG) ce qui me permet de mesurer l’amplitude et la latence de leur réponse cérébrale lors du traitement des visages. L’EEG est très précis d’un point de vue temporel mais moins d’un point de vue spatial. Pour connaitre les aires impliquées dans la réponse observée, nous avons des techniques pour reconstituer les sources. Au degré encore supérieur, il existe une technique, la DCM (Dynamic Causal Modeling), qui permet d’étudier la connectivité effective entre les aires. Cela permet de comprendre l’influence d’une aire sur une autre lors d’un traitement. Je suis venue à Melbourne pour apprendre cette technique au sein de l’équipe de Marta Garrido, qui a fait sa thèse et qui collabore avec Karl Friston, à l’origine du DCM (Dynamic Causal Modeling).
Qu’avez-vous prévu pour la suite ?
Dans un premier temps, je vais finir ma mobilité à Melbourne puis rentrer en France pour soutenir ma thèse. Ensuite, je vais rejoindre l’équipe iMIND pour quelques mois pour avancer sur le projet autisme et parentalité. Puis, je vais retourner au LPNC pour faire un post-doc. Dans un futur plus ou moins proche, j’aimerais avoir un poste dans la recherche. Mais je sais que c’est difficile. Donc on verra…
L'hormone GnRH améliore-t-elle les fonctions cognitives des personnes porteuses de trisomie 21 ?
La récente publication de travaux dans la revue Science le 2 Septembre 2022 portant sur l’utilisation d’hormones GnRH pour améliorer les fonctions cognitives des personnes porteuses de trisomie 21, a suscité de nombreuses réactions au sein de la communauté scientifique. Nous sommes allés à la rencontre du Professeur Damien Sanlaville, chef du Service de Génétique aux Hospices Civils de Lyon, afin qu’il nous livre plus de précisions sur ces résultats.
Une étude internationale
L’équipe du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV, Lausanne), Lausanne, Suisse ont collaboré avec une équipe de l’INSERM au sein du laboratoire Lille neuroscience & cognition afin de tester l’efficacité d’une thérapie fondée sur l’injection de l’hormone GnRH, pour améliorer les fonctions cognitives d’un petit groupe de patients porteurs de trisomie 21. Ils ont publié leurs résultats dans la prestigieuse revue scientifique Science le 2 septembre 2022.
Premières observations
Les scientifiques ont d’abord mis en évidence un dysfonctionnement des neurones récepteurs à la GnRH dans un modèle animal de trisomie 21 et étudié ses conséquences sur l’altération des fonctions cognitives. Ils ont pu montrer que cinq brins de micro-ARN régulant la production de cette hormone et présents sur le chromosome 21 étaient dérégulés. Ensuite, ils sont parvenus à démontrer sur un modèle de souris que les déficiences cognitives et olfactives étaient étroitement liées à une sécrétion dysfonctionnelle de GnRH. Ils ont également pu démontrer que la remise en fonction d’un système GnRH physiologique permettait de restaurer en partie, au bout de 15 jours, les fonctions cognitives et olfactives chez la souris trisomique.
Des résultats prometteurs…
Suite à ces résultats très encourageants, une étude pilote a été menée chez sept hommes, adultes, âgés de 20 à 50 ans, porteurs de trisomie 21 pour tester une thérapie basée sur l’injection pulsatile de GnRH avec pour objectif une amélioration des fonctions cognitives et de la connectivité cérébrale. Ils ont reçu une dose de GnRH toutes les deux heures en sous-cutané pendant 6 mois, à l’aide d’une pompe placée sur le bras. Des tests de la cognition et de l’odorat ainsi que des examens IRM ont été réalisés avant et après le traitement.
D’un point de vue clinique, les performances cognitives ont augmenté chez 6 des 7 patients, chez qui on observe une meilleure représentation tridimensionnelle, une meilleure compréhension des consignes, une amélioration du raisonnement, de l’attention et de la mémoire épisodique. En revanche, le traitement n’a pas eu d’impact sur l’olfaction. Aucun effet indésirable notable n’a été rapporté.
… qui restent à confirmer
La communauté scientifique et médicale se réjouit de tels résultats, mais nous devons rappeler que de nombreux médicaments se sont révélés prometteurs chez les souris trisomiques, mais, à ce jour, aucun n’a fonctionné de façon probante lors des essais sur l’Homme. De plus l’effet placebo est important, en particulier chez les patients avec trouble du développement intellectuel. Ainsi, il est nécessaire de faire une étude clinique plus importante en double aveugle, permettant de mieux mesurer l’effet réel de ce traitement. Il faudra également être attentif aux échelles d’évaluation qui seront utilisées.
Par ce court article, nous soulignons cette avancée, mais nous ne souhaitons pas donner de faux espoir aux personnes porteuses de trisomie 21 et de leurs familles. Attendons donc les résultats de l’étude clinique qui, nous l’espérons, sera rapidement réalisée.
Article rédigé par le Pr Damien Sanlaville.
Ressources:
- GnRH replacement rescues cognition in Down syndrome : Pour consulter l’article en question sur Science
- Trisomie 21 France – Pour plus d’informations sur la trisomie 21
- Communiqué de presse INSERM
- Journée mondiale de la Trisomie 21 avec Damien Sanlaville et Michel Till
Clinique
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L’épilepsie et les troubles du neurodéveloppement : quel est le lien ?
Françoise THOMAS-VIALETTES, vice-présidente EPI et expert EFAPPE, explique pourquoi il est important de comprendre les liens entre l’épilepsie et les TND.
En savoir plusQuel est votre parcours et comment êtes-vous arrivée à Lyon ?
J’ai fait mes études en Egypte, à la faculté de sciences de l’université d’Alexandrie. J’ai toujours été très intéressée par l’embryologie, mais je crois qu’en France, on appelle cela le développement cortical, c’est-à-dire la façon dont le cerveau se développe à travers les âges. Cependant, il n’existe pas de spécialité en Neurosciences à l’Université d’Alexandrie. J’ai donc fait un Master en anatomie comparative et en embryologie. Au cours de mon cursus, nous avions six mois de stage à faire. Je suis donc partie à Stockholm pendant six mois au Karolinska Institute. C’est là que je me suis formée aux techniques de biologie moléculaire (PCR, Western Plot etc…) tout d’abord pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre dans le cancer du foie.
Après mon master, j’ai voulu faire un doctorat en neurosciences et c’est ainsi que je suis venue en France, à Marseille. J’ai fait ma thèse sous la direction de Dr Monique Esclapez de l’Institut de Neurosciences des systèmes qui est une spécialiste de la neuroanatomie. J’ai fait beaucoup de manipulations de traçage dans le cerveau pour étudier les connexions corticales. J’ai travaillé sur des modèles animaux (souris) sains et aussi sur des modèles épileptiques. J’ai validé mon doctorat en co-tutelle: spécialité neurosciences à l’Université d’Aix-Marseille et Anatomie comparative et embryologie à l’Université d’Alexandrie.
Au fil de mes expériences, j’ai acquis beaucoup de connaissances et d’expertise en neuroanatomie, en techniques de traçage, en développement moléculaire et cellulaire dans le cerveau. Cependant, j’avais envie de parfaire mes connaissances en descendant encore d’un niveau et de me lancer dans des études génétiques. Cela a donc orienté la recherche de mon premier post-doc. J’ai finalement trouvé un poste à Strasbourg auprès du Dr Ipek Yalcin à l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives. J’ai travaillé sur les douleurs chroniques et la dépression. La dépression et les troubles de l’humeur en général, résultent toujours d’un problème entre les neurones gabaergiques et glutamatergiques. Mon travaille a consisté à étudier les mécanismes moléculaires des neurones gabaergiques qui sont impliqués dans la dépression.
Vous venez de recevoir une bourse post-doctorale de la part du Centre Hospitalier le Vinatier (montant ?). Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit ?
Suite à mon premier post-doc à Strasbourg, je vais faire un second post-doc auprès du Pr Caroline Demily et du Dr Angela Sirigu à l’Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod à Lyon au cours duquel je vais étudier le système ocytocinergique et son implication potentielle dans les comportements sociaux notamment dans les troubles du spectre de l’autisme (TSA) et le syndrome de Williams. Je compte réaliser des analyses transcriptomiques, c’est-à-dire un mapping de tous les gènes. On pense en effet que les gènes impliqués dans le système ocytocinergique sont, soit surexprimés (dans le syndrome de Williams, ce qui correspond à leur « hypersociabilité »), soit sous-exprimés (dans les troubles du spectre de l’autisme).
Le financement qui m’est généreusement attribué par le Vinatier a pour but de soutenir cette recherche.
Combien de sujets seront inclus dans l’étude ?
Nous en avons dix pour l’instant, mais on aimerait en avoir une trentaine et une parité entre hommes et femmes car historiquement, les protocoles scientifiques ont toujours pris des modèles humains masculins comme référence et comme les femmes n’ont pas du tout les mêmes caractéristiques biologiques, il est grand temps d’intégrer cette dimension à nos protocoles scientifiques, ce qui ne manquera pas, nous l’espérons, d’augmenter les connaissances sur l’autisme au féminin.
Sondage sur les préférences des personnes neuroatypiques concernant les espaces publics
Tout le monde devrait pouvoir profiter des espaces publics, mais ceux-ci ne sont pas toujours adaptés aux besoins des personnes neuroatypiques. Nous menons une étude préliminaire avec un groupe de travail du pôle HU-ADIS au Centre Hospitalier Le Vinatier et des personnes concernées, pour mieux comprendre les freins qui empêchent les individus de profiter pleinement des espaces publics.
Si vous êtes porteurs d’un TSA, TDAH, troubles DYS, … aidez-vous à améliorer votre accueil dans l’espace urbain !
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Quoi de neuf chez SIBIUS?
Créée à Lyon en 2019 à la suite d’un transfert de technologie d’une invention brevetée du CNRS opéré par PULSALYS, la startup SIBIUS développe une plate-forme basée sur l’intelligence artificielle destinée à améliorer la détection et le suivi des troubles cognitifs. Utilisant le support d’une simple tablette, la solution de SIBIUS mesure l’attention visuelle grâce à l’exploration tactile d’images.
Premiers résultats concluants pour Digitrack
En effet, grâce à un partenariat avec la métropole de Lyon via les PMI, 115 enfants en école maternelle, âgés de 3 et 4 en majorité, ont été testés de façon systématique et les résultats sont très concluants. Parmi eux, vingt-trois enfants présentaient un profil atypique. Dix d’entre eux étaient suivis pour des troubles déjà identifiés, marquant ainsi la robustesse du test DIGITRACK. Les treize autres enfants, sans symptôme particulier, présentaient des profils potentiellement à risque de trouble du spectre de l’autisme, trouble de l’attention, ou encore déficience intellectuelle. Grâce à cela, les médecins de la PMI ont pu communiquer avec les familles pour mettre en place un suivi adéquat. Il est aussi envisagé de développer une détection systématique à un autre moment charnière : l’entrée au CP. Une discussion avec le Ville de Lyon va s’ouvrir à ce sujet.
Dépister en priorité les enfants nés prématurés…
Grâce au soutien financier de la Région Auvergne Rhône-Alpes, SIBIUS a lancé une expérimentation auprès de plusieurs services de néonatalogie (Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, Clermont-Ferrand) afin de tester systématiquement les enfants nés prématurément. Cette population est en effet 70% plus susceptible de développer des troubles du neurodéveloppement. Un dépistage précoce permet ainsi un suivi au plus près des besoins de chaque enfant. L’expérimentation devrait commencer dès la rentrée de septembre. Les enfants concernés ayant des consultations régulières jusqu’à l’âge de 7 ans, le dépistage DIGITRACK sera intégré au cours de ce suivi.
… et les personnes vieillissantes
La collecte de données a démarré auprès de cette population pour pouvoir détecter des troubles de type Alzheimer et démence au plus tôt. Ce travail en phase de R&D a un objectif ambitieux, mieux comprendre et modéliser l’évolution des fonctions cognitives à travers les âges, permettant ainsi d’élaborer des trajectoires cognitives et d’identifier les variables qui les influencent.
Commercialisation d’un premier produit d’ici la fin de l’année
Une levée de fonds est en cours dans l’objectif de commercialiser une solution digitale pour aider les médecins de ville à la détection précoce de troubles du neurodéveloppement auprès de leur jeune patientèle. Il devrait être disponible prochainement sur différents réseaux de distribution. Affaire à suivre…
Ressources:
- Communiqué de presse SIBIUS – 2 avril 2022
- Site internet SIBIUS
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Matinée scientifique :
Technologies et apprentissage dans les troubles du neuro-développement
Nous avons le plaisir de vous inviter à notre prochain événement, une matinée d’échanges scientifiques autour du thème des technologies favorisant l’apprentissage des personnes avec troubles du neuro-développement.
Cette manifestation sera animé par Damien Sanlaville, Professeur des Universités, Praticien Hospitalier et Chef du Service de Génétique aux HCL – Hospices Civils de Lyon.
Programme
8h55 – 9h00 : Introduction par Damien Sanlaville
9h00 – 10h30 : Symposium David Cohen : « Mieux lire et écrire grâce aux nouvelles technologies dans les TND »
- Comment penser un robot assistant scolaire : David Cohen, Salvatore Anzalone
- MILA-Learn, un jeu sérieux pour la lecture : Charline Grossard, François Vonthron
- Dynamilis, une application pour l’analyse et l’apprentissage de l’écriture manuscrite : Thibault Asselborn
10h30 – 12h00 : Symposium Mohamed Chetouani et Charline Grossard : « Quelles caractéristiques des nouvelles technologies favorisent l’apprentissage des personnes avec TND »
- L’échelle DICTAS : Charline Grossard
- Emoface, jeu pour l’apprentissage socio-émotionnel: étude d’usage: Charline Grossard, Adela Barbulescu
- Utilisation d’un système tutoriel intelligent pour l’apprentissage des mathématiques : une étude pilote en classe Ulis-collège : Cécile Mazon
12h00 – 12h10 : Conclusion et remerciements par Angela Sirigu et Caroline Demily
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Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme
Le 2 avril est la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. C’est donc l’occasion d’en apprendre plus sur l’autisme, de partager la vision des personnes autistes pour essayer de changer le regard de la société et promouvoir la neurodiversité.
Ensemble par le sport
Au côté de Sésame Autisme et de toute une ribambelle de partenaires qui oeuvre à l’inclusion, nous vous attendons nombreux à l’Hôtel de Région et sur l’esplanade François Mitterand pour des activités variées. Au programme des animations musicales et sportives mais aussi des mini-conférences sur le thème de l’inclusion.
Vincent Williard, éducateur sportif sur le pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier le Vinatier fera à cette occasion une mini-conférence pour parler de l’inclusion par le sport et de la façon dont il prend en charge les patients du pôle en les emmenant dans la cité pour pratiquer des sports tels que la piscine, la voile ou encore l’escalade et comment il les fait « travailler » tout en gardant la notion de plaisir en ligne de mire.
Intervention prévue à 16h à l’Hôtel de Région
La perception du monde qui nous entoure par le prisme de l’autisme
Cette année, nous inaugurons un nouveau partenariat avec le Musée de l’illusion qui s’est installé récemment à Lyon. Le fonctionnement cognitif neurotypique se prête aisément aux illusions d’optique. Qu’en est-il des personnes autistes? Répondent-elles de la même manière aux illusions? Certaines études semblent indiquer qu’elles se font moins « berner »… Vous pouvez aller vérifier par vos propres yeux dès vendredi 1er avril contempler les illusions et lire les ressentis de personnes autistes vis-à-vis de certaines d’entre elles (affiche avec un coeur bleu), tout cela agrémenté d’un éclairage neuroscientifique.
Exposition au Musée de l’illusion dès vendredi 1er avril, n’attendez pas, ça ne durera que quelques jours!
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Le pôle HU-ADIS du Centre Hospitalier Le Vinatier recrute !
Recherche d’un médecin généraliste au pôle HU-ADIS
- Exercice varié et pluridisciplinaire dans le champ de l’autisme et des troubles du neuro-développement
- Formations possibles
- Interventions en équipes mobiles et en consultation
- Développement de l’éducation thérapeutique en santé
- Équipe très dynamique et pluridisciplinaire !
Le pôle HU-ADIS (Autisme et Déficiences IntellectuelleS) est le seul pôle Hospitalo-Universitaire en France dédié à la prise en charge des Troubles du neurodéveloppement chez l’adulte. Le pôle HU-ADIS s’engage dans la mise en œuvre de thérapies modernes, personnalisées et validées scientifiquement. Il propose un parcours de soins et un accompagnement qui s’inscrivent dans la perspective de permettre l’accomplissement du projet de vie des usagers.
Pour en savoir plus sur le pôle HU-ADIS vous pouvez consulter cette page, ou encore mieux, regardez cette vidéo ci-dessus !
candidater
Merci d’adresser votre CV et lettre de motivation à la Direction des Affaires Médicales : nicolas.wittmann@ch-le-vinatier.fr & coralie.perrot@ch-le-vinatier.fr et à Caroline Demily, Cheffe du Pôle (caroline.demily@ch-le-vinatier.fr).
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À la découverte des cinq centres d'excellence
Venez découvrir les cinq centres d’excellence au travers de courtes vidéos présentant des projets impactants pour les personnes concernées!
Dans le cadre de la stratégie nationale 2018-2022, le Secrétariat d’état chargé des personnes handicapées lançait un appel à projets visant à identifier des centres permettant de créer un réseau de recherche d’excellence sur l’autisme et les troubles du neuro-développement.
Cet appel à projets a permis l’identification des centres d’excellence CeAND (Montpellier), Exac-T (Tours) et INOVAND (Paris) en 2019, suivis des pôles iMIND (Lyon) et STRAS&ND (Strasbourg) à l’issue d’une seconde phase de labellisation lancée en 2020.
La création de ces centres d’excellence répond à plusieurs objectifs : établir un continuum entre l’expertise diagnostique et thérapeutique, la recherche clinique et fondamentale ainsi que la formation universitaire.
Zoom sur des projets de recherche
Nous vous proposons de découvrir ces 5 centres d’excellence au cours de la semaine du 04 au 08 avril 2022. Chaque centre diffusera, au travers de vidéos, des projets de recherche translationnelle au bénéfice des personnes concernées.
Pour cela les centres d’excellence vous donnent RDV chaque jour à 12h00 sur leurs réseaux sociaux et sites internet afin de découvrir leurs travaux.
CeAND – Lundi 4/04
Le CeAND présente ENVIRODISORDERS, un projet multidisciplinaire proposant une approche à la fois clinique et expérimentale pour comprendre le rôle de la génétique et des contaminants environnementaux, tels que le glyphosate, dans le développement des Troubles du Spectre Autistique (TSA).
iMIND – Mardi 5/04
Un projet co-porté par le Centre hospitalier le Vinatier, l’institut Marc Jeannerod et le centre iMIND est en cours pour déterminer, selon des critères neuroscientifiques, les leviers de bien-être de personnes autistes dans des espaces architecturaux.
Stras&ND – Mercredi 6/04
InovAND – Jeudi 7/04
Exac.T – Vendredi 8/04
Le Centre d’Excellence sur l’Autisme et les Troubles du Neurodéveloppement Exac·t présente l’étude SEVIRE (Sensory Virtual Reality, CHRU de Tours), projet utilisant la réalité immersive pour entrainer les capacités de traitement multisensoriel d’enfants avec un Trouble du Spectre de l’Autisme.
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Laurie-Anne Sapey Triomphe récompensée pour ses travaux sur l'autisme
La Métropole de Lyon et la Ville de Lyon en partenariat avec l’Université de Lyon, ont décerné le Prix de la Jeune Recherche 2021. Trois chercheurs ont été récompensés dont Laurie-Anne Sapey Triomphe, ancienne doctorante du CRNL, qui travaille sur l’autisme.
Pouvez-vous vous présenter?
Je suis Laurie-Anne Sapey-Triomphe. Je suis actuellement chercheuse post-doctorante à KU Leuven en Belgique. J’ai commencé par étudier la biologie à l’ENS de Lyon où j’ai fait un master recherche et un master enseignement. J’ai ensuite continué avec un doctorat de neurosciences au CRNL sous la direction de Christina Schmitz et Jérémie Mattout. Mes travaux de thèse portaient sur la perception chez les adultes autistes. Puis, je suis partie en post-doc en Belgique au sein du laboratoire de Johan Wagemans qui a élaboré les théories sur lesquelles j’ai basé ma thèse : essayer de comprendre l’autisme par le prisme de la théorie du cerveau prédictif ou cerveau bayésien.
Vous avez reçu un prix de la Métropole de Lyon pour vos travaux sur l’autisme, pouvez-vous nous en dire plus ?
J’étudie la perception, surtout visuelle et tactile chez les adultes autistes. Selon la théorie du cerveau prédictif, pour nous aider à traiter la quantité de stimuli auxquels nous sommes confrontés chaque jour, notre cerveau se construit des représentations internes au fil du temps, qui l’aide à simplifier et à traiter les informations plus efficacement et rapidement. Les informations reçues par notre cerveau sont comparées à ces représentations ou a priori. Notre perception résulte donc du mélange entre l’information sensorielle réelle et nos a priori. Cette théorie s’est révélée particulièrement intéressante dans le cadre de l’autisme car elle permettait d’expliquer l’hétérogénéité des particularités autistiques. Au départ, on pensait que les personnes autistes ne pouvaient pas se construire d’a priori ce qui rendait leur environnement imprédictible et donc plus difficile à appréhender. En effet, pour évoluer dans un monde avec énormément d’information à traiter en même temps, il faut être capable de filtrer les informations non pertinentes, ce qui est très difficile si on n’a pas ces a priori pour nous aider. Les intérêts restreints et les comportements répétitifs étaient perçus comme un moyen de restaurer une certaine forme de prédictibilité.
Cette théorie a finalement dû être nuancée car certaines expériences relatées dans la littérature scientifique ont montré que les personnes autistes peuvent se former des a priori, mais qui sont parfois tellement précis qu’ils n’aideraient pas au processus de synthétisation de l’information. En effet, si on compare l’information nouvelle avec un a priori très précis, il risque d’y avoir peu de superposition et cela ne va pas aider à simplifier la compréhension.
Nous avons aussi pu observer des choses intéressantes sur la dynamique d’ajustement de ces a priori. Quand ces a priori sont construits dans un certain contexte, mais qu’au fur et à mesure, cette règle devient de moins en moins fiable, alors on va ajuster notre a priori pour être un peu plus flexible. Chez les personnes autistes, cette dynamique d’ajustement serait moins rapide. Si elles se sont construites un a priori très fort, alors ce serait plus difficile de le redéfinir ou de l’ajuster, ce qui expliquerait qu’elles ont plus de difficultés à tolérer les changements, les incertitudes.
Quels outils utilisez-vous pour mettre tout cela en évidence ?
On étudie les comportements de groupes de personnes autistes et de groupes de personnes qu’on appelle « contrôle ». Mais je suis aussi très intéressée de voir ce qui se passe au niveau cérébral et moléculaire pour avoir une sorte de continuum entre le comportement, le fonctionnement cérébral et les corrélats moléculaires.
On utilise par exemple la spectroscopie par résonnance magnétique pour mesurer la concentration de certains neurotransmetteurs. Nous avons donc mesuré les deux neurotransmetteurs principaux qui agissent dans le gyrus frontal inférieur droit qui est une région impliquée dans l’apprentissage des a priori. Il s’agit du glutamate, un neurotransmetteur excitateur qui facilite le passage de l’information, et du gaba, un neurotransmetteur inhibiteur qui, à l’inverse, réduit la quantité d’information transmise. On a observé que les ratios glutamate/gaba étaient corrélés à la capacité d’apprentissage des a priori, et que les personnes autistes avaient plus de glutamate dans cette région que les contrôles. Cela signifie qu’il y a plus d’information qui passe, mais potentiellement plus parasitée. Pour l’instant, cela reste juste des corrélations, mais ce sont des pistes pour essayer de mieux comprendre les bases moléculaires de l’autisme.
Vous êtes de retour à Lyon, des projets ?
Mon post-doc en Belgique se termine fin août, et j’ai quelques pistes auprès d’équipes lyonnaises pour la suite, mais nous sommes en attente de réponse des demandes de financement. L’année prochaine, je compte préparer les concours de chercheurs CNRS et Inserm et d’enseignant-chercheur. Mais d’ici là, j’ai quelques projets à finaliser à Leuven, notamment un projet pour comprendre comment faciliter l’apprentissage des enfants autistes. Nous sommes en train de tester dans quel contexte les jeunes enfants autistes vont plus facilement pouvoir se créer des a priori : serait-ce dans un environnement très variable avec tout l’éventail des possibles pour qu’ils se créent très tôt des a priori ou, au contraire, est-ce qu’il faut amener la variabilité petit à petit pour leur permettre d’ajuster à leur rythme… La question reste entière !
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Étude PrémiCeS22
Appel à participation à l’étude des réponses comportementales associées au traitement de l’information faciale émotionnelle chez les enfants porteurs d’une délétion 22q11.2
Promoteur : CH Le Vinatier
Investigateur : Mme Marie-Noëlle BABINET
Contact : marie-noelle.babinet@ch-le-vinatier.fr
Objectifs de la recherche
Nous souhaitons mieux comprendre les réponses comportementales associées au traitement de l’information faciale émo-tionnelle chez les enfants porteurs d’une délétion 22q11.2.
Pour cela, nous allons essayer de :
(i) Mieux caractériser les compétences et les fragilités des enfants (4-13 ans) por-teurs d’une délétion 22 dans le domaine des aspects émotionnels de la cognition sociale.
(ii) Déterminer si ces difficultés sont sous-tendues par des processus attentionnels et/ou visuo-spatiaux.
(iii) Déterminer si les difficultés comporte-mentales rapportées par les familles de ces enfants sont sous-tendues par des difficul-tés spécifiques dans la reconnaissance des émotions faciales, le traitement de la direc-tion du regard d’autrui et par un traite-ment perceptif atypique des visages.
Contexte
La délétion 22q11.2 est l’un des syndromes de microdélétion les plus fréquents (1/2000-1/4000 naissances) et l’un des facteurs de risque génétique les plus robustes de la schi-zophrénie (1 à 2% de délétion 22q11.2 chez les personnes atteintes de schizophrénie).
Les enfants porteurs d’une délétion 22q11.2 présentent souvent des compétences sociales plus faibles que les jeunes au développement typique. Ces difficultés d’adaptation aux si-tuations sociales et aux relations interperson-nelles pourraient être sous-tendues par des altérations des processus cognitifs sociaux et pourraient également être liés à l’émergence de signes psychotiques.
Intérêt clinique de la recherche
La question d’une meilleure compréhen-sion des signes précurseurs à l’émergence de signes psychotiques est un enjeu ma-jeur dans la prise en charge de ces enfants et adolescents.
De plus, la question de l’origine des pro-cessus cognitifs sociaux reste à ce jour peu explorée.
Qui peut participer ?
- des enfants âgés de 4 à 13 ans porteurs de la délétion 22q11.2
- des enfants âgés de 4 à 13 ans qui n’ont pas de trouble du neurodéveloppement
Déroulé de la recherche
1. Evaluation pour connaitre le niveau global de l’enfant si cela n’a pas déjà été réalisé
2. Passation de trois tâches expérimentales évaluant les aspects émotionnels de la cognition sociale
3. Evaluation des processus cognitifs attentionnels et visuospatiaux
4. Passation de trois tâches com-portementales simples sur ordinateur
Une fois l’étude terminée, l’enfant et ses parents recevront un compte-rendu dé-taillé des différentes évaluations.
Infos pratiques
Lieu:
GénoPsy – Centre de Référence Maladies Rares à Expression Psychiatrique
Centre Hospitalier le Vinatier
95 Bd Pinel, 69500 BRON
Bâtiment 505, RDC
Pour participer ou poser vos questions, contactez :
Mme Marie-Noëlle BABINET
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Etude ARITH22
Appel à participation à l’étude des compétences arithmétiques des enfants présentant une délétion 22q11.2 scolarisés en primaire
Promoteur : CH Le Vinatier
Investigateurs : Pr C. DEMILY & E. FAVRE
Contact : emilie.favre@ch-le-vinatier.fr, tel : 04 37 91 50 13
A quoi cela sert-il ?
La délétion 22q11.2 (del22q11.2) est un syndrome génétique rare qui se manifeste notamment par des difficultés scolaires en mathématiques.
L’étude ARITH22 a pour objectif de mieux comprendre les difficultés à compter et calculer et de proposer des techniques qui permettront de mieux aider les enfants porteurs de la del22q11.2. Elle contribuera également à améliorer les connaissances sur le développement des capacités arithmétiques entre 4 et 10 ans.
Qui peut participer ?
Les participants de l’étude sont :
- Des enfants âgés de 4 à 10 ans porteurs d’une del22q11.2
- Des enfants âges de 4 à 10 ans qui n’ont pas de trouble du neurodéveloppement
Il est indispensable que des enfants sans difficulté participent aussi à l’étude ARITH22 pour pouvoir comprendre précisément où se situent les difficultés des enfants porteurs de la del22q11.2.
La participation à l’étude ARITH22 est volontaire. L’enfant et ses parents ont le droit d’accepter ou de refuser, à tout moment, la participation à l’étude.
Comment l’étude se déroule-t-elle ?
L’étude est présentée en détail à l’enfant et à ses parents par les investigateurs.
Si l’enfant et ses parents donnent leur accord, 2 rendez-vous (durée : entre 30 min et 1h30 ; le délai maximum entre les visites est de 21 jours) sont programmés au CRMR GénoPsy, CH Vinatier, BRON.
Au cours de ces visites, l’enfant réalise des tests neuropsychologiques et des exercices d’arithmétiques ludiques sur ordinateur.
Enfin, un compte-rendu individuel des résultats est expliqué et remis aux parents et à l’enfant.
Y-a-t-il des risques ?
Non, il n’y a pas de risque sérieux prévisible. Les seules contraintes sont la réalisation des exercices papier-crayon et informatiques.
Si des difficultés cognitives ou mathématiques sont repérées, une consultation médicale est réalisé (hors protocole) pour réaliser les éventuels examens complémentaires et s’assurer de la mise en place d’une prise en charge adéquate.
Indemnisation
Tous les enfants qui participent reçoivent une carte cadeau de 15 euros dans une enseigne de livres et jeux éducatifs.
Les frais de déplacement sont également pris en charge.
Infos pratiques
Pour participer ou poser vos questions, contactez :
Mme Emilie FAVRE,
emilie.favre@ch-le-vinatier.fr
tel : 04.37.91.50.13
Lieu de l’étude : Centre GénoPsy, CH Le Vinatier, 95 bd Pinel BP 30039 69678 BRON Cedex
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Le CRA organise avec le soutien de la Fondation Orange plusieurs ateliers de formation sur l’utilisation d’applications d’apprentissages pour les personnes avec TSA.
5 sessions sont proposées pour le premier semestre qui se tiendront toutes de 17h30 à 20h30 :
Mercredi 2 mars 2022 (en remplacement de la session du 16 février) : CAA (Communication Alternative et Augmentée)
– applications Apple et Android: AVAZ français, SymboTalk, Voice, Ifeel, LetMeTalk
– application Apple : Nikitalk 2
– application Android : Jab talk
Mercredi 16 mars 2022: apprentissages scolaires
– applications Apple et Android: Anton, Preschool, school, la magie des mots, Wiliko, OneNote
– application Apple : Book creator
Mercredi 6 avril 2022: émotions
– applications Apple et Android: Wisdom, Emoface, Gestion des émotions, des tonnes de tête, Autimo, Ifeel, FaceEmotion
– applications Apple : Isequence, Grimace
– application Android : Ma roue des Emotions
Mercredi 11 mai 2022: CAA
– applications Apple et Android: AVAZ français, SymboTalk, Voice, Ifeel, LetMeTalk
– application Apple : Nikitalk 2
– application Android : Jab talk
Mercredi 8 juin 2022: notion de temps/ aides au quotidien
– applications Apple et Android: Time Timer, Lickely Split, Niki agenda
– application Apple : Future, Atracker, Ben Le Koala
– application Android : Picto Task, S.Graph: planificateur, Horloge calendrier widget, Kids Timer
Informations pratiques
Ces ateliers se tiendront dans les locaux du CRA, au Centre Hospitalier le Vinatier, bâtiment 211 (95 boulevard Pinel à Bron).
Soizic Boisneau, éducatrice spécialisée, animera ces formations, avec Gilles Braud de la Fondation Orange.
Des tablettes seront mises à disposition des participants.
Inscrivez-vous
Pour suivre cet atelier gratuit, nous vous remercions de vous inscrire par email auprès de Paul Belhouchat et d’indiquer la ou les dates de sessions souhaitées : paul.belhouchat@ch-le-vinatier.fr
Pour plus d’interactions, nous recevons 10 participants par session. D’autres ateliers seront proposés ultérieurement pour le prochain semestre.
Attention !
L’accès est réglementé au CH le Vinatier. La présentation du passe vaccinal est requise pour les participants à des formations, sauf nouvelles directives d’assouplissement qui pourraient être décrétée par les autorités.
Permanence : ateliers numériques
Une permanence autour des tablettes est toujours assurée les mercredi au CRA. Gilles Braud, de la fondation Orange, reçoit les familles,les personnes avec TSA les professionnels, les étudiants pour découvrir l’environnement des tablettes et les applications installées.
La possibilité de découvrir plusieurs modèles de montres connectées est aussi offerte cette année.
La permanence est ouverte de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00. Prise de rendez-vous souhaitée par mail auprès de Gille Braud : ateliers-numeriques-cra@ch-le-vinatier.fr
Les permanences sont soumises également aux obligations liées au passe vaccinal comme expliqué plus haut.
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Nouvelle recherche : Differential fate between oxytocin and vasopressin cells in the developing mouse brain
Eclairer notre compréhension de l’autisme avec la transparisation et l’imagerie cellulaire en 3 dimensions.
Nouvelles recherches !
Une équipe de recherche hybride Vinatier/ISC Marc Jeannerod (Amélie Soumier, Marie Habart, Guillaume Lio, Caroline Demily & Angela Sirigu) au sein d’iMIND, a trouvé que les neurones qui fabriquent l’ocytocine, contre toute attente, continuent de se développer après la naissance. L’ocytocine, dite ‘l’hormone de l’amour’, est importante dans la création du lien social, et présente un potentiel thérapeutique pour les personnes sur le spectre de l’autisme.
Par contre, ce phénomène de développement post-natal ne touche pas les neurones de la Vasopressine, qui sont très proches en terme de fonction et de structure.
Ils pensent donc qu’il existe plusieurs réseaux de l’ocytocine qui pourraient être impliqués différemment dans le développement des troubles sociaux notamment. Il existerait un réseau « inné » qui est présent à la naissance, et un réseau qui se développe après la naissance, dit « adaptatif », qui pourrait dépendre de nos expériences sociales.
Cette découverte va nous permettre à terme d’accélérer la recherche thérapeutique, et de pouvoir tester plus rapidement l’efficacité de différents médicaments.
L’équipe utilise une technique innovante d’imagerie cellulaire en 3 dimensions, pour regarder l’organisation des neurones dans le cerveau.
Congrès co-organisé par le GIS autisme et TND et iMIND
Description
Le GIS Autisme et TND et le centre d’excellence iMIND co-organisent une journée scientifique dans le but de favoriser la création de nouveaux ponts entre les différents champs disciplinaires de la recherche sur les troubles du neuro-développement (TND). L’objectif est de mettre en avant cette recherche transdisciplinaire, qui vise à éclairer la physiopathologie jusqu’aux outils numériques, comme source de bénéfices concrets pour les personnes concernées par les TND et les familles.
Pré-programme
08h45 – 09h15: Accueil café
09h15 – 10h00: Introduction de la journée par:
- Pascal Mariotti, Directeur du Centre Hospitalier le Vinatier
- Claire Compagnon, déléguée interministérielle autisme et troubles du neuro-développement
- Catherine Barthélémy, directrice du GIS autisme et troubles du neuro-développement
10h00 – 10h30: Table ronde avec Pascal Mariotti, Claire Compagnon, Catherine Barthélémy, Danièle Langloys sur « la stratégie nationale autisme et TND: le bilan et après? »
10h30 – 11h00: Pause café
11h00 – 12h15: Session 1 sur la physiopathologie des troubles du neuro-développement (modération Angela Sirigu)
- Bases neurones du comportement social – Angela Sirigu (ISC-MJ, Lyon)
- Haploinsuffisance en RAI1 dans le syndrome de Smith-Magenis – Guillaume Lio (ISC-MJ)
Animaux modèles dans l’étude des troubles neuro-développementaux – Mélissa Cizeron (MeLiS, Lyon)
12h15 – 13h30: Pause déjeuner
13h30 – 14h45: Session 2 sur les outils numériques pour améliorer les interventions (modération Amélie Soumier)
- Oculométrie et repérage précoce de l’autisme – Mikhail Kissine, en visio (Université Libre de Bruxelles)
- Intérêt d’une évaluation digitalisée neurodéveloppementale des fonctions neuropsychomotrices (NP-MOT) dans la démarche diagnostique du TSA : Approche intégrative à partir d’une étude de cas – Soukaina Hamdioui (Université de Paris)
- Les directives anticipées à l’épreuve des TSA – Anne-Cécile Cornibert (Centre Ressource et Réhabilitation, CH le Vinatier)
14h45 – 15h00: Pause café
15h00 – 16h15: Session 3 sur la participation des usagers à la recherche (modération Caroline Demily)
- La recherche participative : comment avoir une réelle co-construction avec les personnes autistes ? – Caroline Demily (pôle HU-ADIS, CH le Vinatier) accompagnée de Marine Dubreucq (sage femme), Adeline Lacroix (doctorante en neuroscience) et Danièle Langloys (présidente de l’association Autisme France)
- Solliciter l’expertise des adultes ayant reçu un diagnostic d’autisme: expériences et besoins identifiés – Raven Bureau, (LISEC, STRAS&ND, Strasbourg)
- Recherche participative impliquant des parents et des jeunes autistes pour l’apprentissage des soins bucco-dentaires – Cécile Lacôte-Coquereau (CREN, Nantes)
Information pratiques
- Date: jeudi 17 mars
- Lieu: Amphithéâtre du Centre Hospitalier le Vinatier et retransmission live via Zoom:
Pass sanitaire obligatoire
Replay
Les vidéos de la journée sont maintenant en ligne ! Voici la playlist de toutes les sessions de la journée, que vous pouvez regarder confortablement depuis chez vous !
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